es églises
occupées pour exprimer une quelconque revendication, ce n'est pas nouveau. Mais
à Niafles, un village de 300 âmes en Mayenne, ce sont les fidèles eux-mêmes qui
ont investi le bâtiment. Ils exigent le maintien de la messe en latin. Depuis
plus de quarante ans, ces traditionalistes suivaient le rite tridentin (messe
dite en latin, le dos tourné aux fidèles) célébré par leur prêtre, décédé en
mars dernier. Un jeune prêtre traditionaliste avait pris la relève. Mais fin
mai, l'évêque de Laval a suspendu la tenue de cette messe, conformément à la
réforme de Vatican II, provoquant l'ire des ouailles.
A Paris,
l'église Saint Nicolas du Chardonnet est occupée depuis 1977 par des membres de
la Fraternité Saint-Pie X. L'archevêché de Paris, qui ne reconnaît pas
officiellement les prêtres de cette église, a renoncé a la récupérée.
A Niafles, comme ailleurs, le courant "tradi" de l'Eglise
catholique attend avec impatience le moto proprio (décret) de Benoît XVI, qui
doit libéraliser la messe en latin. Cette décision personnelledu pape, annoncée
depuis plusieurs mois et destinée à ramener les intégristes de la Fraternité
Saint-Pie X de Mgr Lefebvre dans le giron de Rome, permettrait aux curés de
décider seuls de dire la messe en latin, alors qu'ils sont pour l'heure soumis à
l'autorisation de leur évêque.
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